Les perturbations digestives sont fréquentes chez certains triathlètes : nausées, remontées d’acidité, vomissements, dérèglement du transit… Ces troubles peuvent affecter l’appareil digestif haut (estomac) et/ou bas (les intestins). Ces troubles seraient responsables de plus de 50 % des abandons sur des épreuves de longue distance. Voyons quelles en sont les causes et comment les éviter afin de profiter pleinement de son triathlon.

Les causes de ces perturbations gastro-intestinales sont multiples, en voici certaines

  • la redistribution sanguine : lors de l’effort, le sang est distribué préférentiellement aux muscles qui ont un besoin accru en oxygène, au détriment de l’appareil digestif. A titre d’exemple, à 70% de la VO2 max, le flux sanguin au niveau intestinal est diminué de 80 %.
  • un terrain anxieux : le stress engendré par la compétition et par l’attente du départ favorise les troubles digestifs. Il y a un lien direct entre nos émotions, notre cerveau et l’intestin.
  • les habitudes alimentaires : une alimentation et une hydratation inappropriées peuvent occasionner des reflux acides et des désordres digestifs.
  • le syndrome de l’intestin poreux : l’intestin laisse passer des grosses molécules, des bactéries à travers la paroi intestinale plus perméable. En pénétrant dans l’organisme, ces molécules génèrent également de la fatigue, des tendinites, une baisse de l’immunité…
  • les ondes de chocs : les secousses dues aux appuis au sol lors de la partie course à pied fragilisent la paroi intestinale.
  • et certains médicaments.

En période d’entrainement

  • Lors de vos sorties d’entrainement, augmentez progressivement l’intensité de votre effort. Ne partez pas trop vite ou ne faites pas une séance intense sans échauffement.
  • Entraînez-vous suffisamment avant un triathlon. Statistiquement, les triathlètes moins entraînes présentent plus de troubles à l’effort.
  • Ne soyez pas trop serré dans vos tenues à l’entrainement.

Les 2-3 jours précédant une épreuve

Le suivi du Régime Dissocié Scandinave la semaine précédant l’épreuve implique parfois un changement radical d’alimentation. A ce titre, il peut favoriser les troubles digestifs. Les derniers jours avant une épreuve, sans modifier totalement vos habitudes alimentaires, limitez certains aliments afin de favoriser un confort digestif. C’est par exemple le cas des :

  • Viandes grasses (plus grasses, moins bien digérées que les viandes blanches)
  • Matières grasses cuites(indigestes, ralentissent la vidange gastrique)
  • Légumes à goût fort (reflux, ballonnements)
  • Excès d’aliments fibreux(transit accéléré)
  • Produits laitiers(selon la tolérance personnelle)
  • Légumineuses (lentilles, haricots rouges, pois chiches…) (ballonnements)

En règle générale, juste avant l’effort, évitez les aliments gras, fermentés, trop épicés et irritants.La veille de l’épreuve, mangez en quantité habituelle afin de ne pas surcharger le système digestif. Certains sportifs abusent des anti-inflammatoires non stéroïdiens comme l’aspirine. Or ces médicaments réduisent le flux sanguin au niveau de l’estomac et peuvent amplifier les troubles à l’effort. Ne pas hésiter à demander l’avis de professionnels de santé car l’automédication n’est pas une solution.

Le dernier repas avant l’effort

Le dernier repas pris avant un triathlon doit être léger et digeste. La « règle des trois heures » n’est pas toujours efficace dans la mesure où la digestion des aliments est plus longue. Il existe des produits adaptés à l’effort comme le GATOSPORT qui assurent un confort digestif (1).

Pendant l’effort

  • Une déshydratation peut favoriser l’altération de la muqueuse intestinale par réduction du volume sanguin. Par conséquent, la solution la plus adaptée est d’absorber régulièrement, 1 à 2 bouches pleines de boisson de l’effort. De même, à chaque entrainement, la prise d’une boisson de l’effort isotonique permet de maintenir un petit débit sanguin au niveau intestinal et de nourrir les cellules intestinales.
  • A l’effort, consommez une boisson isotonique, pas trop froide et que vous avez testée lors de vos entraînements. Évitez les boissons gazeuses. Les boissons OVERSTIM.s ont été pensées pour éviter au maximum ces désagréments. Isotoniques, conçues sans acide citrique, ni conservateurs, elles sont de qualité sûre.
  • Sur un triathlon, profitez de la partie vélo pour vous alimenter très régulièrement. En tant qu’activité portée, le cyclisme est moins « traumatisant » pour votre système digestif.
  • Mâchez bien vos aliments et barres lors de l’effort car la digestion commence dans la bouche.
  • Après la prise de chaque gel, buvez 1 à 2 gorgées d’eau.

Après l’effort

  • Bien vous réhydrater avec la BOISSON DE RECUPERATION ELITE OVERSTIM.s dès l’arrivée et patientez un peu avant de consommer des aliments solides.
  • Lors des premiers repas après l’effort, respectez les règles de l’alimentation avant l’effort.
  • La consommation d’alcool et un excès alimentaire n’aident pas le système digestif à bien récupérer !
  • Enfin le repos après l’épreuve est également bénéfique pour la muqueuse intestinale.
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